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En Chine, des plantes en première ligne contre le Covid-19

La propagation du Covid-19 est à l’origine d’une crise mondiale sans précédent. Les plantes médicinales mériteraient plus d’attention pour faire face à cette épidémie, souligne un article de la revue scientifique Nature. Publié le 13 mars (1), l’article revient notamment sur le déploiement de la phytothérapie en Chine dans la stratégie de lutte contre le coronavirus.

En Chine, les plantes et les médicaments qui en sont issus, ont constitué une première ligne de défense contre le coronavirus. Depuis février, le Conseil d’état chinois a ainsi autorisé le phosphate de chloroquine comme traitement pour les malades atteints du coronavirus, relate le magazine Nature (1) soulignant que, comme la majorité des médicaments chimiques, cet antipaludéen provient d’une plante. La molécule de synthèse est analogue à la quinine, contenue dans l’écorce du quinquina. Plusieurs études cliniques chinoises ont fait état que la chloroquine phosphate allège les symptômes pour la plupart des patients. Selon l’épidémiologiste Nanshan Zhong, qui a découvert le Sras en 2003, bien que l’efficiacité du phosphate de chloroquine soit limitée, ces effets méritent l’attention.

Diminuer les symptômes du Covid-19

La Chine a l’habitude d’utiliser les propriétés antivirales des plantes pour combattre les épidémies que ce soit celle de la grippe, de la dengue ou actuellement du coronavirus.

Cette riche tradition se traduit par des recommandations officielles et les décoctions à base de plantes sont explicitement soutenues par les autorités de santé pour faire face à l’épidémie actuelle. Parmi les traitements naturels déployés contre le Covid-19, Nature cite les capsules de Lianhua Qingwen (une formule de 11 herbes) et les granules de Radix isatidis, racines séchées de la plante Isatis indigotica Fort., une plante qui a aussi servi de base pour fabriquer des teintures indigo. Déjà utilisés durant l’épidémie du Sras en 2003, cousin du Covid-19, ces remèdes se sont révélés utiles pour améliorer diminuer symptômes du Covid-19 comme la toux, les désordres digestifs et l’anxiété. Nature cite aussi l’exemple d’un extrait de racine de réglisse (Ammonium glycyrrhizate) qui, associé à de la vitamine C, est proposé comme thérapie contre le Covid-19 par le professeur Hong Ding de l’université de Wuhan.

D’autres extraits végétaux, dont la Lycoris radiata connu sous le nom de lis araignée par les jardiniers et l’Artemisia annua, l’armoise annuelle, ont montré des effets contre le ontre le Sras en 2003 et contre le Covid-19 en 2020. L’armoise annuelle, largement cultivée et présente sur tous les continents, est bien connue pour être à l’origine des médicaments antipaludiques actuels.

L’article souligne la différence d’approche entre la médecine occidentale et la médecine chinoise. Alors qu’en Chine, on s’appuie sur l’expérience des pratiques cliniques et la connaissance ancienne des plantes, la médecine occidentale passe par la découverte d’une molécule active, dont l’activité thérapeutique est optimisée, validée avant d’être testée sur les animaux, puis les hommes.

Nature met en avant les nombreux avantages de cette médecine par les plantes. Le contexte d’urgence devrait leur donner le rôle de première ligne de défense. En effet, bien que ces remèdes aux plantes ne soient pas aussi puissants que des médicaments, ils améliorent les taux de guérison en tant que traitement complémentaire. De plus leur innocuité a été testée dans la durée – le  phosphate de chloroquine est utilisé depuis soixante-dix ans contre le paludisme, et les plantes médicinales sont utilisées depuis des centaines voire des milliers d’années. Cela rend possible un usage immédiat, avantage particulièrement intéressant dans un contexte de crise. Au contraire, l’identification d’une molécule active jusqu’aux essais cliniques sur les hommes et l’élaboration d’un nouveau médicament ou vaccin, nécessite un temps long.

L’article conclut sur la nécessité de renforcer nos connaissances concernant les propriétés protectrices des plantes : « Investir dans la recherche en ethnobotanique, phytochimie, physiologie et écologie des plantes sera vital pour protéger la population mondiale contre les pandémies actuelles et futures », précise la revue scientifique de référence. Un message que l’on aimerait voir plus souvent diffusé en France.

En  France, un essai clinique récent utilisant la chloroquine a été mené par le professeur Raoult, infectiologue et virologue de réputation mondiale, et son équipe de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, auprès de 24 patients. Il a conclu que le médicament (hydroxychloroquine) a fait baisser la charge virale du Covid-19 (2). La chloroquine a d’abord été autorisé uniquement pour les personnes en état grave. Mais finalement, le gouvernement a changé d’avis et par décret vient d’élargir la possibilité de prescrire, de dispenser et d’administrer l’hydroxychloroquine « sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le Covid-19 dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement […] sur autorisation du prescripteur intitial, à domicile ».

Sources : 

  • (1) Redeploying plant defences. Nat. Plants 6, 177 (2020). https://doi.org/10.1038/s41477-020-0628-
  • (2) Gautret et al. (2020) Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID‐19: results of an open‐label non‐randomized clinical trial. International Journal of Antimicrobial Agents – In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949
  • (3) Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci 2020; 16(10):1708-1717. doi:10.7150/ijbs.45538. Available from http://www.ijbs.com/v16p1708.htm

Manger des PRUNEAUX réduirait le risque d’ostéoporose (Etude de la San Diego State University aux Etats-Unis) . Riche en vitamines K et en polyphénols, pauvre en calories, les pruneaux ont des effets anti inflammatoires et un impact positif sur la DMO (Densité Minérale Osseuse). Prendre en compte les autres facteurs préventifs : SURTOUT l’activité physique avec les vitamines D, K, C et B6 , zinc et silicium.

Le point d’acupuncture Rein 3 (Tai Xi) est utilisé en cas de faiblesse osseuse. Le Rein thésaurise le Jing (qui génère les moelles). En le tonifiant, il nourrit les moelles et renforce les os. Il est associé avec le point de réunion des moelles (VB 39) et le point de réunion des os (V11). Cette association constitue la formule de base des troubles osseux dus à un vide du jing des Reins. Elle doit être associée à des points locaux choisis en fonction du site de la douleur ou de l’atteinte (en complément de la pharmacopée chinoise).

Contre l’hypertension, un remède : le sport, recommandé par l’OMS. Pour améliorer la santé cardiovasculaire, choisir une activité de type endurance (marche, course, vélo….) pendant 30 mn minimum chaque jour.

Une équipe de la Havard Medical School de Boston a montré que la pomme de terre aggravait la situation de l’hypertension en mangeant plus de 4 portions par semaine en augmentant la pression sanguine de 11% et même de 17% quand elle est cuisinée avec de l’huile par rapport à la consommation de moins d’une portion par mois.

En revanche, des remèdes naturels comme les graines de lin, la feuille d’olivier et l’aubier de tilleul etc…. ont des propriétés hypotensives.

Le point d’acupuncture GI11 (Qu Chi) est un point d’expérience qui a montré d’excellentes performances pour faire baisser la tension artérielle comme point de base associé a son partenaire E36 (Zu San Li). La formule de points sera toujours à rajouter à l’élaboration du diagnotic différentiel de médecine chinoise (ex: montée du yang du Foie, Vide de Qi et Sang etc….)

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